
En faite, pas vraiment, je porte plus une tenue neutre, un simple jean, un haut rouge foncé et des baskets de plus mes cheveux sont détachés, je le sais parce qu'une petite mèche est en train de m'agacer à me tomber devant les yeux. Si je ne sais pas qui je suis c'est sûrement que je n'ai pas grande importance ici. Voilà ma vie n'a pas d'intérêt donc même si je doit mourir, je mourrai. Pourquoi avoir peur d'une chose qui peut se produire d'un instant à l'autre ?
Alors que je me débat avec cette ridicule mèche, la porte s'ouvre à la jeté sur une personne de grande taille. Mon sang gèle l'espace de quelques seconde et je m'aperçoit que je vais mourir. Bon, au moins je ne serai plus menottée avec cette stupide mèche qui joue avec mes nerfs.
Un jeune homme d'une vingtaine d'années entre dans la pièce une cigarette entre les lèvres. Ses pas résonnent dans la pièce quand il s'approche de moi.
"Et sinon y'avais pas mieux qu'une chaise de bureau ? Non parce que les roulettes... Ça fait pas crédible quoi. Dis-je en faisant tourner la chaise à 360 degrés.
- T'as raison. Sourit-il
- Et t'aurais pas une idée, par hasard, de mon nom complet ?
-Tu te rappel plus de ton prénom ? Sérieusement ?!
- A vrai dire... J'me souviens de rien du tout alors..."
Apparemment, mon prénom est Jade et j'ai dix-sept ans, quand j'ai demander au gars si je pouvais avoir une taffe de sa cigarette, il m'a d'abord paru surpris mais après hésitation il s'est accroupie à ma hauteur pour me glisser le tube entre les lèvres pour que j'aspire finement avant de lui recracher la fumé dans le visage avec un petit sourire amusé en découvrant son visage déconcerté me fixer.
"C'est bon tu peux faire ce que tu as à faire. Oh ! Par contre si j'avais des frères et s½urs dit leur que je les aimaient même si enfaite j'en sais rien.
-Ok mais tu crois que j'suis venue faire quoi enfaite ?
-Me butter, bon vas'y vite parce que j'ai une mèche devant les yeux depuis que je suis levée qui me fait putain d'chier."
Je le regarde dans les yeux, alors qu'il sort son arme et me la pointe sur la tempe. La sensation est bizarrement agréable, la fraîcheur du canon me hérisser les cheveux de la nuque, mais pas par peur, par adrénaline. Alors je ferme les yeux est pense à quand il appuiera sur la détente qui fera sortir une balle qui traversera mon cerveaux, déchiquetant tous sur son passage. À cet instant j'aimerai être une balle pour savoir quelle jouissance ça produit de tuer quelqu'un aussi facilement et d'entrer dans son cerveau. Quand j'ouvre mes yeux, l'homme range son pistolet dans sa poche arrière et remet ma mèche en place avant de partir en fermant soigneusement la porte. Me laissant seule.
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