
Je me réveille en sursaut, tous mes sens sont en alertes. Je le sais, ils vont arriver, ces infâmes choses dont les corps humains sont en décompositions perpétuelles depuis que leur c½ur est infecté par ce maudit virus qui a contaminé toute ma ville natale, qui a détruite toute ma famille ainsi que mes amies pour en faite des pantins démunis d'émotions et de raison ou bien des cadavres dévorés jusqu'aux os.
Avec un élan de colère qui m'amène à un accès de courage, je me lèves, la carabine de mon père en main et je m'avance rapidement jusqu'au hall d'entrée où la clé de la voiture est épinglée, je la saisis ainsi que le sac à dos remplis de ressources nécessaire pour survire. Trois...Je souffle, essayant de faire ralentir mon pouls. Deux...Je fais le vide dans ma tête me répétant mon but : gagner au plus vite le Range Rover. Un... Je sautille sur place avant de m'élancer, sans prendre le temps de fermer la porte de la maison, dans le véhicule en balayant le devant de la maison des yeux à l'affût de ces bêtes monstrueuses qui ne sont plus qu'à une dizaine de mètres de la maison. La clé dans le contact, j'appuie sur l'embiellage avant de reculer en écrasant quelques carcasses pourris pour de m'engager à toute vitesse dans la chaussé emplis de monstres.
Après avoir rouler plusieurs heures sur l'autoroute je m'arrête en plein milieux de cette dernière. Je n'ai plus rien a craindre ça fait déjà trois bonnes heures que je n'avais pas vu l'un de ces cadavres ambulants, de plus mon ventre commence à crier famine sans oublier mes jambes qui me lancent, alors, toujours armée de ma carabine je sors du Range Rover en laissant la porte ouverte -on ne sait jamais, une orde de ces monstres affamés pourrait débarquer pour me croquer avec leurs dents toutes noires, argh rien que d'y penser j'ai la nausée !- avant de sortir du sac un sandwich jambon-beurre pour le déguster en prenant tout mon temps. Je vais devoir apprendre à me limiter, moi qui d'habitude manger comme trois !
Je suis de retour dans la voiture, j'ai allongé le siège pour fermer les yeux et me reposer un peu, mais avant je vérifie que tous soit bien fermé pour être en sécurité.
Des grognements lointains viennent chatouiller mes oreilles endormis, mes yeux papillonnent avant de s'ouvrir me laissant voir une personne dont le visage défiguré est marqué par des filés de sangs coulants qui tape mollement sur la vitre. Je me redresse avec promptitude, démarre la voiture et appuie sur l'accélérateur pour m'en aller en un crissement de pneu loin de cette épouvantable situation. Le paysage défile dans le plus grand silence, en temps normal j'aurais trouvé ça presque poétique mais vu la période post-apocalyptique, je le trouve mort. Comme les bêtes qui ont envahis cette planète en quelques mois seulement. Il y a quelques année je m'étais intéressée à ces étranges créatures, et j'en sais assez pour essayer de survivre. Ma mère me disait que ce n'était que des sottises auxquelles je ne devais pas songer que c'était un peu comme la légende du Père-Noël et de ces lutins. Comme quoi, du haut de mes seize ans, j'ai raison ! Même si j'aurais préfère lui montrer en application, mais il est trop tard... Mes yeux me picotent, me signalant l'arrivée prochaine de larmes. Je refuse de pleurer ! Pas maintenant, pas déjà ! Trop de pertes, pas assez de larmes. Je clos mes yeux bruns foncés une demie-seconde, qui d'ailleurs me vaut un petit écart vite rattrapé, ravalant les perles salés qui voulaient s'échapper. Après avoir changer d'autoroute sur laquelle j'ai roulé une heure, je m'arrête car la nuit est noir ne laisse apparaître que quelques étoiles, ce qui ne me réconforte pas vraiment, je vérifie encore le portes avant de dormir.
Le lendemain je roule. Encore. La route ne me dérangeait pas il y a encore une semaine, mais maintenant... Ça me dégoûte. Une petite sonnerie retenti dans le véhicule, j'arrête la voiture et me jette sur le sac à dos pour saisir mon téléphone. Le bruit ne vient malheureusement pas de là... Je regarde tous les voyants lumineux du Range Rover : je n'ai presque plus de gazole. Je m'affesse dans le siège accompagné d'un lourd soupir qui voulait tout dire. Je ferme les yeux pour réfléchir. Sur une air d'autoroute je trouverais certainement de quoi faire le plein. Le problème c'est que la supérette risque fortement d'être remplis que ces choses infâmes. Je grimpe sur la banquette arrière et regarde dans le coffre si il n'y a pas d'autres armes que ma pauvre petite carabine sur laquelle j'ai attaché un couteau de cuisine tranchant. Un sac long sac noir est couché devant moi, je l'ouvre en priant Dieu pour que ce soit des armes, moi qui ne suis pas du tout croyante, bingo ! Quelques simples pistolets et deux grosses armes s'offrent à mes yeux. Un sachet plastique traine dans un coins du sac, il est remplis de munitions. Mon père avait été prévoyant. Je reprends la route jusqu'à la prochaine station et fait le tours du centre pour compter les voitures : une seule. Au maximum ils étaient cinq dans la voiture donc cinq et disons qu'ils étaient dix employés, ça ferait quinze. Je n'ai jamais combattu contre autant de monstres à la fois. Je charge ma carabine et un pistolet je sors de la voiture et la ferme à clef pour avancer prudemment jusqu'à la supérette.
En entrant deux bêtes avance vers moi, j'appuie sur la détente en visant les têtes, les corps tombes lourdement sur le sol, je lèves la tête à ma droite deux autre surgissent du rayon des boissons, de bruits sourd retentissent, deux autres corps gisent au sol. Je me retourne, alarmé par des grognements. Cinq personnes tachés de sangs avec leurs vêtements en lambeaux, sans réfléchir je appuis plusieurs fois sur la détente, trois corps tombes raides, un autre perd son bras en un froncement de sourcils tandis que le dernier tombe à terre une jambe en moins. Je règle le viseur sur leur crâne pourrit pour les achever définitivement. Neuf morts, plus que six. Je me hisse sur la pointe des pieds pour voir les autres rayons, plus aucun signe. Pour l'instant du moins...Je préfère vérifier tout le bâtiment. Je rentre dans les toilettes des femmes, deux de ces cadavres marchants se précipitent vers moi les bras tendus, les dents qui claquent. Mes réflexes prennent le dessus et descendent ces choses pour les laisser s'écraser sur le carrelage poisseux. J'ouvre les autres cabines à coups de pied sans rien trouver de plus. Je rentre alors dans les toilettes pour homme.
Mon c½ur se met à battre plus vite en voyant deux cadavres étaler sur le sol, je regarde partout dans la salle puis une porte de cabine s'ouvre me faisant sursauter et lâcher mon arme, mais je contrattaque en empoignant mon pistolet dans ma poche de jean et la pointe sur le front de l'individu qui se trouve en face de moi. Un garçon. Un vrai, pas couvert de sang et qui ne pense qu'à me dévorer ! A cause de ces quelques secondes d'inattention le sexe masculin me prend mon pistolet pour le pointer sur ma tempe. Je suis terrifiée mais j'essaye de ne rien faire paraître... J'ai la solution : mon pied viens violemment caresser ses partis intimes pour le faire lâcher mon arme et glisser lentement au sol accompagné d'un gémissement.
" Maintenant tu ne bouges plus où je te jure tu vas sentir une jolie petite balle transpercer ton crâne de con, compris ? Lançais-je sèchement l'arme sur son front
-Ok, ok, mais tu peux virer ton flingue de magnifique tête ?" Répondit-il en me regardant un demi-sourire aux lèvres.
Je range l'arme dans ma poche pour reprendre ma carabine.
"Nathan enchanté."
Il me tends la main. Je ne veux pas dire mon vrai prénom, je préfère changer de personnage pour recommencer une vie pour oublié celle qui est détruite. Vite trop un prénom idiote ! Veronica Reth !
"Tris."
Je le gifle.
"Hé ! Mais ça va pas la haut ! Dit il en se tenant se joue doucement rosé.
-C'est pour l'absence de politesse, je déteste les personnes malpolies.
- Tu parles de politesse, rit-il, je te rappel que t'as pointer ton flingue sur moi quand tu m'as vu !"
Je lève les yeux au ciel avant de partir saisissant ma carabine au passage. De retour à la voiture je fais le plein et remplis les trois bidons qui étaient dans le coffre, puis je retourne à la supérette ne gardant que la plus petite arme cacher sous ma veste. Je rentre une nouvelle fois dans la supérette et vois ce fameux Nathan en train de manger des chips affalé sur une longe table.
"Alors princesse on revient vers moi ? Sourit-il
-Crève ! Pis je suis pas ta "princesse" comme tu dis. Répondis-je en partant vers le rayon gâteaux des sacs à la mains
-Bon franchement, faudrait plutôt s'entendre vu qu'on est seuls, non ?
-Qui te dis que je suis seule ?
-Il t'aurait pas laisser entrer la dedans sans t'accompagner.
-Bon ok je suis seule mais ça veut pas dire qu..."
Un corps pourrit avanc vers le brun je dégaine mon arme en criant à Nathan de ne pas bouger et tire pour tuer la bête, la balle ne passe qu'à une trentaine de centimètre de ce tête.
"Rha merde je disais quinze ! Soupirais-je
-Hein ?
-J'en ai compter un de trop.
-Mais de quoi tu parles ?
-Des bestioles, je pensais qu'il y en aurais quinze et j'en ai compter que quatorze donc une en plus.
-T'es vraiment bizarre comme fille ! Rigolait-il
-Peut-être mais je suis en vie et toi aussi par la même occasion. Souriais-je
-Oui et merci d'ailleurs."
Après avoir remplis le Range Rover du maximum de provision que j'ai pu, je rentre une dernière fois dans le bâtiment pour aller au toilette. En repartant Nathan m'interpelle.
"Attends ! Tu pars ?
-Oui.
-Tu vas pas me laisser seul quand même ? Rétorque-t-il en faisant la moue
-J'vais m'gêner tiens ! "
Il arrive à ma hauteur et me prends les mains, pas vraiment tactile je les retire dans la seconde qui suit.
"On pourrait faire un duo, juste toi et moi contre ces bêtes.
-Qu'est-ce qui me prouve que tu vas pas me laisse sur une autoroute et partir avec tout ?
-T'es trop bonne tireuse pour être sacrifier ! "
Il est convaincant ce beau brun ! Mais... Bon de toute façon je n'ai plus rien à perdre alors...
"Ramène ta caisses près de la mienne qu'on mette tout dans une seule voiture."
Nous avons pris la plus grosse voiture pour mettre le plus de réserve possible puis nous sommes partis à la découverte pour trouver un endroit plus sûr.
Le fait de ne plus être seule me rassure en m'inquiétant tout autant. Si je m'attache à lui j'ai plus de chance de mourir en essayant de le sauver, pour l'instant je n'ai pas envi de penser à ça, je ne m'entend pas avec ce beau brun prétentieux.
À deux contre un monde gouverner par les zombies, voilà le choix que j'ai pris.
Désolé pour les fautes d'orthographe et de grammaire si il y en a, en espérant que vous ayez apprécié ! Oh et au faite je verrais "Tris" habillé plutôt comme ça -> http://www.polyvore.com/20lines/set?id=128437238.
UneMariebrune, Posté le vendredi 18 juillet 2014 11:04
Alenia-et-autres-textes a écrit : " "
Merci ! :) j'ai vu que tu écrivais aussi je vais voir ça ;)